De quoi parle-t-on ?
Les valeurs représentent les idées partagées à propos de ce qui est bon, juste, désirable, dans la société. Elles constituent des normes permettant à l’individu de savoir ce qui est approprié ou non dans une situation.
Il existe deux sortes de valeurs :
– les valeurs dites « centrales » qui sont partagées par tous et servent de repère dans les interactions sociales,
– les valeurs dites « périphériques » qui sont communiquées par l’entreprise sans être systématiquement prises en compte dans les interactions.
Les valeurs sont donc, a priori, collectives mais vécues de façon très personnelle.
En entreprise, plus le collaborateur a de responsabilités, plus les valeurs ont de l'importance. En effet, par ses actes, le salarié s'engage et représente l'entreprise.
Ce qu’il faut retenir c’est que le salarié est une personne. En réalisant les activités/tâches qui lui incombent, il engage sa sensibilité, il met en jeu ses valeurs personnelles. Nous sommes à la limite de questions d'éthique.
Tout comme pour l'engagement, dès l'étape de recrutement, le candidat a un poste va essayer de comprendre le plus rapidement possible les véritables valeurs de l'entreprise. Non celles communiquées sur le site internet mais celles qui sont défendues, vécues dans l'entreprise. Cet aspect est d'autant plus vrai que le poste visé comprend des responsabilités et/ou une grande autonomie.
Dans les faits, plus la correspondance entre les valeurs de l'entreprise et de l'individu sont fortes, plus il s'engagera sur le long terme.
Ainsi, l’écart entre valeurs affichées et valeurs ressenties est vécu comme une déconvenue pour le salarié fraîchement recruté. Plus l'écart est grand, plus ce « vécu » peut se transformer en mal-être chez celui dont le métier évolue non conformément à l’idée qu’il s’en faisait.
Cet écart est à l'origine des conflits de valeurs, ou conflits éthiques, qui apparaissent chez les salariés quand ce qu'ils croient devoir faire ET ce qu'ils pensent être le sens de leur travail, entre en contradiction avec ce qui leur est demandé.
On pourrait s'attendre à ce que cette contradiction s'observe surtout dans des métiers portés par des valeurs particulières, comme ceux liés à la relation d'aide et de soins ou les métiers en contact avec les usagers. Mais, force est de constater que les conflits éthiques se retrouvent de nos jours dans tous les secteurs d'activité, y compris le secteur agricole.
Les générations d'actifs d'aujourd'hui sont majoritairement bachelières et une grande partie d'entre eux a suivi un cursus d'études supérieures. Ils ont ainsi développé un regard critique sur ce qui leur est demandé et ils ont une propension plus forte à rechercher une forte adéquation avec leurs valeurs.
La culture d'entreprise est donc un axe majeur dans l'attractivité des postes qui contribuent à attirer les « bons candidats ».
Encore une fois, plus on est lisible et transparent sur ses valeurs, plus l'adéquation entre les postulants et les offres sera forte.
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